Voici les propos directs de l’équipe de StrongMinds sur l’impact de la thérapie de groupe par la discussion:
Environ 66 millions de femmes souffrent de dépression en Afrique et 85 % d’entre elles n’ont pas accès à un traitement. Ces femmes souffrent de dépression à un taux deux fois plus élevé que celui des hommes, et cela a un impact négatif sur tous les aspects de leur vie et de celle de leurs enfants.
StrongMinds est la seule organisation à mettre en place une solution à l’épidémie de dépression en Afrique. En utilisant son modèle vérifié et rentable, StrongMinds forme des travailleurs-ses communautaires non professionnel-le-s pour devenir des facilitateurs-trices en santé mentale qui mènent des groupes de thérapie par la discussion, basés sur la psychothérapie interpersonnelle de groupe, à certaines des femmes les plus vulnérables d’Afrique.
Ces facilitateurs-trices de santé mentale travaillent dans les communautés, en éduquant les femmes sur la dépression, avant de procéder au dépistage et à l’inscription des groupes. Les femmes déprimées sont invitées à participer à un groupe de thérapie par la discussion dirigé par un-e facilitateur-trice en santé mentale, avec 10 à 14 autres femmes. Le groupe se réunira chaque semaine pendant 12 semaines, afin d’aider les participantes à comprendre les éléments déclencheurs de leur dépression, à apprendre des stratégies pour gérer les symptômes de la dépression et à développer des compétences pour renforcer leur résilience à long terme. En outre, elles nouent des liens sociaux solides entre elles, ce qui constitue une source continue de soutien et de connexion avec leurs communautés.
À la fin de leurs thérapies de groupe, plus de 75 % des femmes ne souffrent plus de dépression, et ce chiffre se maintient à 72 % six mois plus tard. Mais traiter la dépression est bien plus que seulement traiter la dépression. Lorsqu’une femme ne souffre plus de dépression, elle participe à une réduction statistiquement significative du chômage et une augmentation de sa capacité d’épargne. Ses enfants prennent des repas plus réguliers et vont plus souvent à l’école ; toute sa famille s’épanouit.
De plus, deux ans après avoir terminé la thérapie de groupe StrongMinds, 80 % de nos groupes se réunissent toujours de manière informelle, les participantes se soutenant mutuellement pour prévenir de futurs épisodes de dépression.
En quatre ans seulement, StrongMinds a traité plus de 25 000 femmes en Ouganda et continue d’étendre son programme afin que son équipe puisse atteindre 2 millions de femmes d’ici 2025.